1680 pour ce mari, de raison, de générosité, de dévotion et de justice. « Eh ! Madame, que pouvez-vous lui souhaiter de plus, puisqu’avec cela elle est riche et contente ? » Il semble que je sois payée[1] pour soutenir l’intérêt de cette fille.
On[2] me mande que Mme de Fontanges est toujours dans une extrême tristesse : la place me paroît vacante, et elle, une espèce de rouée[3], comme la Ludres ; et ni l’une ni l’autre ne rebutera personne[4]. Je crois M. de Pompone plus heureux que M. de Croissi[5], mais cet exemple est rare : ce qui est vrai, c’est ce que vous dites, rien n’est complètement bon. Mon fils[6] tâche d’accommoder encore la sotte affaire de Corbinelli, et veut me l’amener ici sur la fin d’août : c’est une pensée fort en l’air ; mais si cela est, nous vous manderons bien des coquesigrues. Mlle du Plessis m’est revenue de son couvent. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? La jeune marquise de Lavardin est allée au voyage dans le carrosse de la Reine, avec Mme de Créquy : elle est de la maison : c’est son frère[7] qui sert et qui commande la maison du Roi. M. de Lavardin est avec le prince de
- ↑ 7. « Que j’aie une pension. » (Édition de 1754.)
- ↑ 8. Cette phrase, et la première partie de la suivante, jusqu’à est rare inclusivement, sont tout ce qui se lit de cette lettre dans notre manuscrit.
- ↑ 9. On lit roué, au masculin, dans les deux éditions de Perrin.
- ↑ 10. « Elles ne feront peur à personne ni l’une ni l’autre. » (Éditions de 1737 et de 1754.)
- ↑ 11. Qui avait remplacé Pompone. — Notre manuscrit porte M. de Croissi ; l’édition de 1737, M. de Croissi Colbert ; celle de 1754, M. de Colbert Croissi.
- ↑ 12. Cette phrase est donnée pour la première fois dans l’édition de 1754.
- ↑ 13. Anne-Jules, duc de Noailles, capitaine de la première compagnie des gardes du corps du Roi. (Note de Perrin.) Voyez tome II, p. 302, note 7.