1680 grande allée dans un petit coin du côté du mail, et l’autre au bout de l’infinie. Il y a un petit plafond, j’y fais peindre des nuages, et un vers que je trouvai l’autre jour dans le Pastor fido :
Di nembi il cielo s’oscura indarno[1].
Ma fille, si vous ne trouvez cela bien appliqué et bien joli, je serai[2] tout à fait fâchée. Cherchez-moi, je vous prie, un autre vers sur le même sujet pour le bout de l’infinie[3]. Mme de Rarai[4] est morte ; c’étoit une bonne femme que j’aimois ; j’en fais mes compliments à Mlles de Grignan, pourvu qu’elles m’en fassent aussi : voilà un petit deuil qui nous est commun ; j’en ferai mon profit à Rennes ; ce petit voyage ne dérange rien du tout à notre commerce.
Adieu, ma très-aimable et très-chère. Vous aimez donc mes fagots ? en voilà. Il faudrait que celui qui or-
- ↑ 24. C’est en vain que le ciel s’obscurcit de nuages. Voyez tome III, p. 136, note 5.
- ↑ 25. « J’en serai. » (Édition de 1754.)
- ↑ 26. La fin de l’alinéa, à partir d’ici, est donnée pour la première fois dans l’impression de 1754.
- ↑ 27 Le Mercure du mois d’août 1680 nous apprend que la marquise de Rarai était morte, en sa soixante-treizième année, au palais d’Orléans, le 27 juillet. « Elle étoit tante de la maréchale de la Ferté, et sortoit de la noble et ancienne maison d’Angennes, » ce qui explique les compliments de condoléance que Mme de Sévigné adresse à Mlles de Grignan. « Elle avait été gouvernante des enfants de feu Monsieur le duc d’Orléans (Gaston), et s’étoit acquittée de cette charge avec tout l’applaudissement qui étoit dû à une personne d’un aussi grand mérite que le sien. » — Voyez tome III, p. 258, note 2.
tions dans le parc des Rochers : voyez ci-dessus, p. 472 et 514, et plus loin, au tome VII, la fin de la lettre du 29 septembre suivant ; voyez aussi Walckenaer, tome IV, p. 41 — Dans le texte de 1754 : « …deux brandebourgs admirables pour la pluie, l’une au bout de la grande allée du côté du mail, etc. »