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plus, suivant les maximes de l’Évangile ; car les adversités sont les marques certaines[1] de l’amour de Dieu ; rien ne fait plus retourner à lui que la mort de Mme de Fontanges.
886. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI AU COMTE DE BUSSY RABUTIN[2].
Six semaines après que j’eus écrit cette lettre, je reçus celle-ci de Mme de Sévigné.
À Paris, ce 19e août 1681.
J’ai trouvé Mme de la Boulaye[3]toute pleine de chaleur pour vous, dans ce qui s’est passé entre vous et son gendre ; elle vint céans me parler des lettres que M. de Roussillon avoit écrites au maréchal de Bellefonds, et avec tout l’esprit et toute l’intelligence imaginable elle m’a conté les ordres que son gendre vous donnoit de ne rien demander à ce la Rivière,[4]et ceux
- ↑ 7. Certaines manque dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale, qui donne à la ligne suivante : « rien ne doit plus faire retourner à lui, etc. »
- ↑ Lettre 886. — 1. Cette lettre, ainsi que les suivantes, jusqu’à celle du 14 août 1682, manquent dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale, d’où plusieurs feuillets ont été enlevés ; et dans l’autre copie autographe, d’après laquelle nous les reproduisons, elles sont presque entièrement biffées, d’une autre encre que celle de Bussy.
- ↑ 2. Voyez tome V, p. 320, note 8. — Elle avait marié sa fille, Marie-Élisabeth de Rochefort, à Nicolas de Changi, comte de Roussillon, lieutenant général aux bailliages d’Auxois, d’Auxerrois et d’Autunois ; cette charge avait été possédée par le père du marquis de la Boulaye jusqu’à sa mort, arrivée en 1634 ; et Rabutin de Bussy, père de Bussy Rabutin, lui avait succédé. (Généalogie manuscrite de la maison de Rabutin.) (Note de l’édition de 1818.) — Sur la querelle de Bussy avec le comte de Roussillon, voyez la lettre suivante.
- ↑ 3. Mme de Coligny avait fait à la Rivière une promesse de mariage conçue en ces termes : « Je, Louise-Françoise de Rabutin,
