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voit arriver; mais quand je vis que le chevalier en étoit ravi, quand j’appris qu’il en avoit reçu les compliments de toute la cour et de Mme de Maintenon, qui lui répondit avec un air et un ton admirable, sur ce qu’il disoit que ce n’étoit rien : « Monsieur, cela vaut mieux que rien; » quand je me trouvai moi-même accablée de compliments de joie, je vous avoue que tout cela m’entraîna[1] « Quand je suis moi-même accablée. je vous avoue que tout cela m’entraîne. » et je m’en réjouis avec eux tous, et avec M. de Grignan, qui a si bien fixé et placé la première campagne de ce petit garçon. Vous [2] ne pouviez me parler plus à propos de nos diners et de nos soupers : je viens de souper chez le lieutenant civil avec Mme de Vauvineux, l’abbé de la Fayette, l’abbé Bigorre et Corbinelli. J’ai soupé deux fois chez Mme de Coulanges toute seule. Les Divines sont'écloppées : la duchesse du Lude a été à Verneuil[3], elle est maintenant à Versailles. Monseigneur y arriva dimanche; le Roi le reçut au bois de Boulogne[4] ; Madame la Dauphine, Monsieur, Madame, Mme de Bourbon, Mme la princesse de Conti, Mme de Guise, dans le carrosse. Monseigneur descendit, le Roi voulut descendre aussi;, Monseigneur lui embrassa les genoux le Roi lui dit « Ce n’est pas ainsi que je veux vous embrasser[5] et sur cela bras dessus bras dessous, avec tendresse de part et d’autre; et puis Monseigneur embrassa toute la carrossée, et prit la huitième place. Monsieur le chevalier vous en pourra dire davantage. Je
- ↑ 4. « Quand je suis moi-même accablée. je vous avoue que tout cela m’entraîne. (Édition dr 1754.)
- ↑ 5. Cette phrase et les deux suivantes manquent dans l’édition de 1737, qui reprend ainsi « Monseigneur arriva dimanche à Versailles.
- ↑ 16. Voyez tome III, page 2, note 2
- ↑ 7. Au château de Madrid : voyez la Gazette du 4 décembre. 8. L’édition de 1754 ajoute vous méritez que ce soit autrement.
- ↑ 8 L'édition de 1754 ajjoute vous méritez que ce soit autrement »
