Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/557

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autrement Cassepot ? Savez-vous comme il est fait ? 10. Comme il était fait » (Editions de Rouen et de la Haye. 1726)-- A la ligne suivante, l'édition de la Haye donne : « un air de feu » pour « un air de fou. Grand, maigre, un air de fou, sec, pâle ; enfin comme un vrai stratagème [1] Tel que le voilà, il logeait à l'hôtel de Lyonne</ref>12. Le duc d’Estrées habitait l’hôtel de Lyonne, parce qu’il avait épousé en premières noces Madeleine de Lyonne : voyez tome IV, p. 402, note 3. Devenu veuf en 1684, il se remaria en 1688 à Madeleine-Diane de Bautru, fille du marquis de Vaubrun voyez tome IV, p. 17, note 11.</ref> avec le duc, la duchesse d’Estrées13,[2], Mme de Vaubrun et Melle de Vaubrun [3]Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. Cette dernière alla, il y deux mois, à Sainte-Marie du faubourg SaintGermain[4]16 on crut que c’étoit le bonheur de sa sœur qui faisoit cette religieuse, et qu’elle auroit tout le bien[5]

Un des plus zélés portera La bûche du pieux confrère.


Une note, qui suit cette pièce, dit : « On appeloit Béthune, qui enfonça cette grille des filles de la Visitation, Cassepot, à cause qu’avec feu sa femme, Mlle des Marets, fille du grand fauconnier, qu’il épousa malgré ce père, réduits à rien, ils se retirèrent à Fontainebleau. Ils alloient tous les jours se promener à cette roche appelée Cassepot. »-- Le nom de Berger extravagant fait allusion au héros d’un roman de Ch. Sorel et d’une pastorale burlesque de Thomas Corneille qui portaient ce titre: L’Achevé d’imprimer du roman est du 7 décembre 1627; la pastorale fut représentée en 1653.



15. Voyez tome V, p.113, note 18.

  1. 11. Voyez tome III, p. 508
  2. 13. « Avec le duc et la duchesse d’Estrées » (Édifions de Rouen et de la Haye, 1726.) Dans l’édition de 1737 « avec le duc et la duchesse de. Mme de V. et Mlle de V. Dans celle de 1754 « avec le duc et la duchesse d’Estrées, Mme de V. et Mlle de V.
  3. 14. C’était la sœur de la duchesse d’Estrées. Elle n’avait alors que dix-sept ans, tandis que Cassepot en avait plus de soixante. Voyez au sujet de cette aventure (ci-après, p. 556, note 26) une lettre inédite de la marquise d’Uxelles au comte de la Garde.
  4. 15. Voyez tome V, p.113, note 18.
  5. 16. Ces derniers mots : « et qu’elle auroit tout le bien, » manquent dans les deux éditions de Perrin.