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nous n’en savons rien du tout ; après ce qu’il dit à M. de Lavardin pour le prier de donner la députation à M. de Séyigné, tout est demeuré dans un silence que je ne comprends plus8. « Que je ne comprends pas. « (Édition de 1754.), ou plutôt que je crains de comprendre. Mais [1] comme c’est l’affaire de ce duc de nommer le député, je ne puis douter jusqu’ici de sa bonne volonté, et encore moins de l’empressement de Mme de Chaulnes : j’ai des raisons pour en être persuadée.
Le parlement est remis à Rennes ; c’est un transport de joie incroyable : cette ville donne cinq cent mille francs au Roi. M. de Coetlogon[2] s’est intrigué dans toute cette affaire ; je suis persuadée que c’est lui qui barre notre chemin par M. de Cavoie : je n’ai rien à dire, et je ne dis rien, sinon que nous ne sommes pas heureux et que par des papes morts à point nommé[3], des plaintes du maréchal d’Estrées qui ôtent à M. de Lavardin les états qu’il devoit tenir, un parlement revenu dans ce moment, et un présent de cinq cent mille francs, cette suite et cet enchaînement de choses toutes imprévues font justement ce que vous jugez comme moi. Ma chère enfant, n’en soyez pas plus fâchée que nous ; nous avons du courage de reste : cela n’approche pas des endroits sensibles du cœur. M. le maréchal d’Estrées me mande qu’il me renvoie à ce qu’il écrit[4] à Mme de la Fayette pour savoir ce qu’il pense : enfin nous verrons la suite, et le beau démêlement de toute cette intrigue. Mon fils s’en
- ↑ Cette phrase manque tout entière dans l’édition de 1737.
- ↑ 10. René- Hyacinthe, marquis de Coetlogon, étoit gouverneur de Rennes, et beau-frère de Louis d’Oger, marquis de Cavoie, grand maréchal des logis de la maison du Roi. (Note de Perrin.) L’édition de 1737 dit dans le texte même « M. de Coetlogon, .gouverneur. »
- ↑ 11. Par un pape mort à point nommé. » (Édition de 1754.)
- ↑ 12. A ce qu’il a écrit. » (Ibidem.)