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ne pleuroient pas devant lui^[1], quand il n’étoit pas triste.

Monseigneur est arrivé en bonne santé sur le Rhin1^[2], bien résolu de battre son beau-frère^[3], et je crois que cela pourroit bien arriver; car un prince à qui la Providence ôte à point nommé un ennemi de dessus les bras, comme M. de Lorraine^[4], doit attendre d’elle toutes sortes de prospérités. M. de Luxembourg a passé l’Escaut^[5] pour faire contribuer, ou pour brûler tout ce qui ne voudra pas le faire.

sieurs de ses successeurs et de ses amis affectèrent d’imiter cette attitude.

↑ 10. Devant lui a été ajouté après coup par Bussy, au-dessus de la ligne.
↑ 11. Le Dauphin partit de Versailles le 17 mai 169o, et vint coucher à Germigny, maison de campagne de Bossuet. Le 18, à Vitry, Saint-Pouanges lui remit la commission du Roi, scellée du grand sceau, pour commander l’armée d’Allemagne. Sur quoi Dangeau fait observer que le connétable n’avait pas besoin de commission pour commander les armées, et choisissait celle qu’il voulait commander, tandis qu’il en fallait une pour le Dauphin comme pour les autres généraux. Voyez le Journal de Dangeau, au 17 mai et jours suivants. -- Le jour où Bussy écrivait, le Dauphin se trouvait à Haguenau ; il arriva le 1er juin à Landau, et le 3 au camp de Lambsheim. Voyez la Gazette, p. 274 et 287.
↑ 12. L’électeur de Bavière, qui succéda au duc de Lorraine dans le commandement des armées de l’Empereur.
↑ 13. Voyez ci-dessus, p. 505, note 8. On lit dans le Journal de Dangeau, au 25 mai 1690 : « Le Roi a pris le deuil de M. de Lorraine ; voici par où il étoit son parent : M. de Lorraine étoit fils de la princesse Claude, fille d’une princesse de Mantoue, fille d’une sœur de Marie de Médicis ; ainsi la mère du duc de Lorraine étoit cousine née de germain du Roi. »
↑ 14. Le 20 mai le maréchal duc de Luxembourg fit marcher les troupes du côté de l’Escaut, qu’elles passèrent à Pont-à-Laye. Le 21 il vint camper à Harlebec, et le 22 à Deinse, où il se trouvait encore au moment où Bussy écrivait cette lettre. Voyez la Gazette, p. 262, 263, 275.

[2] 10. Devant lui a été ajouté après coup par Bussy, au-dessus de la ligne.

[3] 11. Le Dauphin partit de Versailles le 17 mai 169o, et vint coucher à Germigny, maison de campagne de Bossuet. Le 18, à Vitry, Saint-Pouanges lui remit la commission du Roi, scellée du grand sceau, pour commander l’armée d’Allemagne. Sur quoi Dangeau fait observer que le connétable n’avait pas besoin de commission pour commander les armées, et choisissait celle qu’il voulait commander, tandis qu’il en fallait une pour le Dauphin comme pour les autres généraux. Voyez le Journal de Dangeau, au 17 mai et jours suivants. -- Le jour où Bussy écrivait, le Dauphin se trouvait à Haguenau ; il arriva le 1er juin à Landau, et le 3 au camp de Lambsheim. Voyez la Gazette, p. 274 et 287.

[4] 12. L’électeur de Bavière, qui succéda au duc de Lorraine dans le commandement des armées de l’Empereur.

[5] 13. Voyez ci-dessus, p. 505, note 8. On lit dans le Journal de Dangeau, au 25 mai 1690 : « Le Roi a pris le deuil de M. de Lorraine ; voici par où il étoit son parent : M. de Lorraine étoit fils de la princesse Claude, fille d’une princesse de Mantoue, fille d’une sœur de Marie de Médicis ; ainsi la mère du duc de Lorraine étoit cousine née de germain du Roi. »

[6] 14. Le 20 mai le maréchal duc de Luxembourg fit marcher les troupes du côté de l’Escaut, qu’elles passèrent à Pont-à-Laye. Le 21 il vint camper à Harlebec, et le 22 à Deinse, où il se trouvait encore au moment où Bussy écrivait cette lettre. Voyez la Gazette, p. 262, 263, 275.

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