Cette page n’a pas encore été corrigée
avec empressement, et vous aime de même. Mille amitiés sincères à vos chers consolateurs. N’écrivez-vous pas à Mme de Meckelbourg[1], et M. de Grignan au Roi[2] ?
Nous trouvons les deux sonnets fort jolis, et si beaux, que nous en serions effrayés. Nous donnons à M. de Grignan le plus parfait, qui commence par
La base veut monter au rang de la corniche
et finit par
Juste ciel ! Suscription : Pour ma chère Comtesse.
[Juillet.]
On[3] m’a mandé que M. de Luxembourg voyant la victoire assurée, chanta tout naturellement entre ses dents, faisant une application bien aisée :
Sangaride, ce jour est un grand jour pour vous[4]. Cela m’a fait rire, et lui ressemble en vérité. Il disoit bien vrai, ce jour étoit un grand jour pour lui.
1690
543
- ↑ 22. Pour la féliciter des succès de son frère, le maréchal de Luxembourg." et à M. de Pompone
- ↑ 23. Les éditions antérieures donnent avec vous, pour au Roi
- ↑ 24. Nous plaçons à la suite de la lettre du 12 juillet ce court fragment conservé dans notre ancienne copie, parce qu’il se rapporte à la bataille de Fleurus et faisait évidemment partie d’une lettre écrite vers la même époque.
- ↑ 25. C’est le premier vers de la scène VI du 1er acte de l'Atys de Quinault. Mme de Sévigné l’a déjà cité ; voyez tome VII, p. 439.