Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/139

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

INTRODUCTION. 123 celle dont il semble qu’elle était destinée à tenir la place, mais qui ne nous parait pas, plus que cette der-· nière, être sortie de la plume de Mme de Sévigné. Car, outre qu`elle ne figure pas dans l`édition de 1734, on avait paru la précédente, elle tait, comme celle-ci, com- p plétement défaut dans notre manuscrit, qui cependant, à part ces additions, reproduit la lettre bien compléte- ment et renferme même des parties que Perrin a re- tranchées. Cette nouvelle phrase , d'ailleurs, à laquelle la place qu°elle occupe fait peut-être tort et donne un tour banal, vient s°ajouter pesamment et (Tune façon s.rès—peu naturelle à un éloge simplement mais ferme- ment exprimé, inspiré à Mme de Sévigné par le cours habituel de ses propres idées, autant que par le carac- tère de M. de Pompone, et qui Iliftvillll nul besoin du ' complément inutile qu`on lui a donné. Voici cette phrase précédée du passage auquel Perrin l`a rattachée : a Ènfîn, ma boxme‘, voilà qui est nuit, voilà le monde. M. de Pompone est plus capable que personne de soutenir ce malheur avec courage, avec résignation et lJeaueoup`de Chris- tianisme. Qumn n’Au.r.suns on A use comm: Lux ma ::.1. ronruue, ou un manqua roxm o’È·rnn PLÀINT mas Lxnvzsnsmëz. » , Qu`est—il arrivé` cependant? Que les deux phrases ajoutées tour_ à tour par l°ancien éditeur ont pris place à la fois l'une et l’autre dans le texte de la belle édition due aux soins de M. Monmerqué et de ses savants cons tinuateurs , et cela, sans bien grand dommage sans I. C’est le texte de notre manuscrit (tome VI, p. 328); Perrin, selon son habitude, a imprimé : « ma Iîllc nz. — La phrase que nous supposons ajoutée est imprimée en petites majuscules.