Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/15

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AVANT-PROPOS. vu Nous voudrions pouvoir parler aussi de l’accueil sympathique quia étéfait à Paris à notre déoou— verte par les hommes les plus éminents, accueil auquel, grâce au nom de Mme de Sévigné, le·pu—. blic d’ailleurs s’est si vite et si bien associé. Mais 011 001’1’1pI`€HCl1’3. le SCI1llID6l'1lI (lé COIIVGHRIICG Gi (l€ réserve qui nous retient ici, et qui nous empêche concours alïectueux et plein de zèle, soit en nous aidant de leurs lumières et de leurs conseils, soit en mettant à notre I , disposition les ressources que leurs bibliothèques pouvaient ' nous offrir pour nos recherches. Mais nous devons des re- mercîments tout particuliers à MM. Beaune, Desserteaux et Poisot. C’est au premier, aujourd’hui procureur général à la cour d’appel d’Aîx, que nous sommes redevable de la com- munication précieuse du manuscrit de Grosbois, qu’il a bien voulu demander pour nous, et qu’il a obtenue, sans difficulté et sans retard, de la gracieuse et noble libéralité de la famille d’Harc0urt, à qui ce manuscrit appartient. Nous nous plaisons à reconnaître que nous devons au second, que la mort, hélas! a frappé depuis, et dont la perte a excité de si vifs et si justes regrets, une assistance tres-utile pour Pexplication de quelques ' passages italiens cités par Mme de Sévigné et fort mal écrits dans notre manuscrit. M. Dcsserteaux, tout le monde le sait, etait profondément versé dans la langue italienne, et avait su conqué- rir une place trèsœlistinguée dans les lettres par ses belles traduc- tions du Tasse et de quelques parties de l’Arioste. Nous devons enfin à Phonorable M. Poisot, à qui 011 n’a jamais recours en vain quand il s’agit d'une question on ·d’un fait qui intéresse son art, et à son ami M. Gevaert, le savant directeur du Con-Ã servatoire de Bruxelles, qu’il a bien voulu consulter pour nous, des indications très-précieuses au sujet de deux airs italiens _, mentionnés dans les lettres de Mme de Sévigné, indications qui ; '1 nous ont permis d’expliquer d’une manière satisfaisante des passages altérés et rendus tout à fait obscurs. ï L