Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/14

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vx AVANT-PROPOS. É 1 les lettres qui nous accréditaient? — Phospitalité qui nous a été aussitôt offerte ne nous a pas moins p très-vivement touché, et c’est pour nous un plaisir ' plus encore qu’un devoir d’en témoigner ici notre reconnaissanceï Nous ne devons pas faire 11011 plus les encou- ragements chaleureux que nous avons reçus au sein de l’Académie des sciences, arts et belles- lettres de Dijon. Cette compagnie, dont nous — avons Phonneur depuis plusieurs années d’être membre, a vu naitre pour ainsi dire nos premières espérances et en a suivi avec un intérêt plein de bienveillance tous les progrès : qu’elle reçoive ici Pexpression de notre gratitudeî r. Nous n’oublierons jamais avec quelle promptitude et quelle intelligence MM. Hachette se rendirent compte, des notre première entrevue, de 1’impo1—tance du nouveau manuscrit, que quelques leçons citées de mémoire leur sulîirent pour appré- cier. Nous n’oublierons jamais non plus Paimable empresse- nient avec lequel, des le lendemain, 1’l1onorable M. Adolphe Begnîer vint matinalement nous surprendre pour recevoir à son tour, et d’une manière plus complète, communication de Yinespérée trouvaille, et avec quelle bonté et quelle indulgente bienveillance il apprécia nos 'premiers travaux et nous excita à les poursuivre. Ses encouragements furent si pressants, si empreints de sincérité, si ouvertement dictés par un culte long- temps nourri et devenu chaque jour plus vif pour Mme de Sé- vigné, que toutes nos hésitations disparurent. Puissions-nous ne pas être resté trop au-dessous de ce que son esprit si élevé et si désintéressé a présumé de nousl Nous le tenons à bon e droit pour le premier de nos juges; notre plus belle récom- pense serait de l’avoir satisfait. — 2. Plusieurs de nos savants confrères nous ont prêté un