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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/154

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port avec le passage auquel elles se trouvent jointes, et, par la plus étrange aventure, ils ont soudé la seconde de ces phrases audit passage , au moyen de ce mot malheureux , ajouté et altéré par le copiste, et qui de « bon », changé en « bout », par le fait du scribe, est devenu, par une nouvelle et dernière transformation, le « dont » qui se lit à la quatrième ligne du texte obscur qui nous occupe.

En définitive, la lettre qui figure sous le numéro 832 dans la belle édition des Grands écrivains de la France, et qui porte la date du 17 juillet 1780, n'est pas une lettre complète. Le commencement et d'autres parties qu’on trouvera dans notre recueil manquent dans l`imprimé. La phrase mise en tête : « Mon fils me mande, etc. », fait partie de la lettre du 14 juillet précédent} et quant à la seconde phrase, — la phrase vraiment inintelligible ——- : « Cela va au milieu du mois qui vient, dont il me semble, etc. », elle se compose de deux phrases sans aucun rapport entre elles, prises l’une dans la lettre du 17, l’autre dans la lettre du 111, et reliées artificiellement l’une à l’autre par un mot qui n°cst parvenu à son dernier état que par une double métamorphose : exemple vraiment remarquable de ce que peuvent devenir, par les altérations des premiers éditeurs et l’lI’1C`l1]‘l8 des copistes, en dépit des patients efforts des critiques les plus instruits et les plus consciencieux, les textes des meilleurs écrivains!

Un autre exemple du même genre, qui n°exigera pas