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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/164

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148 INTRODUCTION. en effet, a eu le résultat doublement fâcheux de corrom- pre le texte et de faire abandonner une lecon, qui ne rc- produisait pas sans doute intégralement Toriginal, mais qui n"était pas Fausse, comme on l’a supposé, et qui·était certainement moins vicieuse que celle qui lui a été sub- stituee. Perrin n’avait rien ajouté; il s’était borné, en cet endroit, à supprimer un membre de phrase qu’il n`avait pas jugé assez clair, et_qu’il n’avait pas voulu sans doute se donner la peine d'expliqucr. Le membre de phrase supprimé : « et de n`avoir point bridé la potence », cor- A respondait cependant évidemment aux mots : « fort plaisamment », mis par Mme de Sévigné dans la pre- · mière partie de la phrase, et que Perrin a conservés, quoique, dans son texte mutilé, ces mots ne fussent plus suffisamment justifiés : cette circonstance peut ser- vir à expliquer l`erreur dans laquelle sont tombés les derniers éditeurs, qui ont pu croire que ce texte, pour la partie que leur copie ne reproduisait pas, était de la composition, non de Mme de Sévigné, mais du cheva- lier Perrin. Le texte intéressant, sur lequel nous venons de nous arrêter si longuement, met, ce nous semble, nettement à découvert, -·- et c`est pour cela que nous n’avons pas craint de lui faire une si large place, ——- les procédés de Perrin et l`esprit qui le dirigeait dans ses suppressions, ct, d°autrc part, la mauvaise exécution du Grosbois et la nature particulière de ce recueil, où, comme nous Ya- vons fait remarquer- ai]lcurs‘, l°on s'est· si bien unique- ar. Voyez plus haut, p. zzg et suivantes.