INTRODUCTION. mg ment préoccupé de réunir des extraits, des modèles, qu°on nla pas cru nécessaire de commencer toujours la transcription des Fragments qu°o11 recueillait aux pre— xniers mots de la phrase qui en formait le début; enfin cet exemple montre bien aussi quels écueils les derniers éditeurs ont rencontrés sur leur route et combien leur tâche a été difficile. Voici encore d’autres omissions, soit de lignes entières, soit de simples mots, qui ont corrompu le texte d'une manière fâcheuse, et qui serait vraiment bien regret- table, si le mal était resté définitif : nous les indi- querons aussi sommairement que possible. Mme de Sévigné avait écrit ‘ : « Je crois que présentement me tromperai pas, quand je vous croiraî à portée de pouvoir embrasser M. de Grignan pour moi. Le miracle que le ciel vient de faire, etc. » Le copiste “ a sauté les mots : g pouvoir embrasser », et les éditeurs, pour donner un sens au passage, ont été obligés dïmprimer ° : << Je crois que présentement je ne me tromperai pas quand 1. Msc., tome II, p. 412. -— 2. Grosbois, p. 007. 3. Lettre 1373 , du IQ avril IOQÃ, 10* alinéa (X. nîol _—-Cette lettre, qulaucun des anciens éditeurs n’avait uit connaitre, et dont M. Monmerqué a le premier, en 1827 (lettres rzédltes, p. 55 ,7, pu- blié, d’après le Grosbois, des fragments, malheureusement très- altérés, est certainement une des plus belles qu’ait écrites Mme de Sévigné: on la trouvera, à sn date, dans notre recueil, restituée _ et reproduite en entier, d'après le texte de notre manuscrit : plus de la moitié de la lettre était inédite.
