la sotte addition par le copiste du pronom régime me, qui ne se trouve nullement dans notre manuscrit et quil suffit de retrancher pour rendre la phrase, parfaitement claire et correcte :
<< Pour sa récompense, etc..., elle viendra comme elle pourra ’, >> ·
Une fâcheuse addition encore est celle de la préposition à dans le passage suivant d`une lettre du 24 mai 1690 :
cc Je voudrois bien que M. Gaillard eût vu cette lettre du 1’3°. Quelle facilité! quelle éloquence! avec quel respect les mots viennent s’off’rîr à vous et à l’arrangement que vous en faiteszl :>
Mme de Sévigné avait dit :
« .... Avec quel respect les mots viennent s’oH`rir à vous, et l'arrangement que vous en faitesll
Citons encore l'addition du pronom le dans le passage suivant de la lettre du 8 avril 1671 :
« J'approuve la conduite que vous voulez avoir avec lui (Toussaint de Forbin Jenson, évêque de Marseille); je vois
inc: gens à leur place. » Les éditeurs, du reste, o11tpa1·i`¤i.tement compris le sens du passage, qui, ponctué comme Pavait fait Mme de Sévigné, est suffisamment clair, malgré sa véhémente concision.
t. Msc., tome V, p. 2II et 2:2, _
2. Lettre ray; (IX, 50g), 1** alinéa; Grosbois, p. 701:.
3. Mec., tome III, p. :135. La lettre, dont le Groshoîs ne con-« tient qu’uue Faible partie, et qtfaucnn des anciens éditeurs rfavait fait connaitre, est entière dans notre manuscrit, On la trouvera, sa date, publiée dans son intégrité, dans notre recueil : les parties inédites forment plus des quatre cinquièmes de la lettre.