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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/177

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- lNTB_QDllCTlON. i rôr véritable frénésie; toutes les pages, on pourrait presque dire toutes les lignes, enisont pleines. Et ne nesont pas seulement des fautes _ordinai1·es,r_ quon troure par- tout un peu, et ici naturellement beaucoup plus qu`ail·<_ leurs, telles que, Zu pour Ze, est pouriez, ce pour se, tete.; c`est : hiver pour hier, ressenfpour ressenzole, croire pour écrire, écrire pour courir, je perds pourje prends, admirable pour abominable, craîînte contrainte, suffisante pour souffrante, version. pour occasion, infini- ment pour finement, province, pour providence, conseil pour consul, embrasse pour tembarrasse, 'donner pour détourner, chose pour jour, proposer pour preparer, mon pour notre, joli pour poli, trouver pour souhaiter, râp- port pour respect, yeux pour jeux, ¢>erz'fueuse pour vire tuose, soutenue pour souvenue, endroit pour droit, et mille autres semblables. h Un trèsgrand nombre de ces fautes, —- même dans les fragments pour lesquels on_n’avait d'autre guide que la trompeuse copie, — ont pu fort heureusement être corri- gées : leur fréquence a éveillé Pattention des éditeurs, et leur grossièreté même a servi à les mieux faire re- connaître. Mais on comprend cependant qu°avec un guide si pou sûr, et qui néanmoins inspirait et devait inspirer un assez haut degré de confiance, il était bien difficile, ou plutôtimpossilole, de ne pas se laisser éga- _ rer quelquefois. C'est eüectivement ce qui estar1·ivé. Le nombre des mauvaises lecons que le Grosboîs, par ` ce genre de faute, a fait introduire dans le texte est même très-considérable; et cependant il est bien petit, si on le compare au nombre des fautes qui se trouvent Mm on Snv. Lmvr. moin. 1: U ` II