Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/189

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INTRODUCTION. 173 compagnie , notre liseur infatigable; cela nous met en co- Ière'. >> p , Dans la lettre du rg février 1690 se trouvait le pas- sage suivant: << Ce marquis (le jeune marquis de Grignan) devoit bien vous faire un peu plus en détaille récit de son premier voyage à Versailles; c’est ce qu’on veut savoir, et si le Roi ne lui a point fait quelque mine, ou dit quelque parole. » Perrin avait reproduit assez fidèlement ce texte, que nous venons de donner tel quiil se trouve rdans notre mauuscriü; il avait seulement mis: « devroit », au lieu de :,« devoir », changement inutile et même fâcheux que les derniers éditeurs ont rectifié à l’aide de leur manuscrit. Mais le copiste du Grosbois °, dans ce même passage, a omis le mot : « quelque », devant : « mine », et les éditeurs, trompés en cet endroit par leur guide, ont imprimé : W << Ce marquis, etc...; o'est ce quion veut savoir, et si le Roi ne lui a point fait mine ou dit quelque parole, etc. ‘. >> Leçon inexacte, qui attribue à Mme de Sévigné une facon de parler qu'elle n’aurait pas probablement voulu employer, et qui a fait mettre sous son nom et sous le 1. Lettre II83 (IX, 70). Le passage se trouve page 75, ligne 2. La seconde partie de la phrase, dans la lettre imprimée, ne s’ac- corde pas avec la première; ce n’était pas Mme de Sévigné qui de- vait aller en basse Bretagne, mais c'était elle qui devait être privée de sa compagnie, de son lecteur, etc. 2. Msc., tome V, p. g. 3. Grosbois, p. 82. 4. Lettre 1266 (IX, 46o), p. 465, ligue 15. ·¤