INTRODUCTION. 175 Les derniers éditeurs, ne pouvant soupçonner tant de petites infidelités accumulées en un même endroit par un copiste qui se montre partout ignorant et peu N soucieux, mais à qui on ne peut, engénéral, reprocher ·d’introduire, de propos délibéré, des changements dans le texte, et surtout d`y ajouter, ont accueilli cette lecon n0uvelle‘, dont Mime de Sévigné n'est pas coupable, et Font substituée, non sans regret sans doute, à la leçon recue, qui était exacte, et de toute manière satisfai- sante. ' Dans la lettre du 15 avril 1671, Mme de Sévigné disait, en parlant de son fils : ` I « II me réjouit, il cherche à me plaire; je connois la sorte d’amitié cu’il a our moi; il est ravi, à ce nfl! dit, de celle I P _ 1 que vous mc témongnezï » Ce texte si clair a été reproduit avec la plus scrupu- . · leuse exactitude ar tous les anciens éditeurs °. Le eo- P piste du Grosbois/* l`a le premier altéré, en mettant de ° à la place de à, devant les mots : « ce qu’il dit », et ce Jé er chanement a sufii our altérer et défornxer com- S g P plétement ce passage que les derniers éditeurs, trop fidèles a leur copie, ont imprimé ainsi : « Il me réjouit, il cherche à mc plairerje connois lasorte 1. Lettre 778, 2° alinéa et note 9 (VI, 239). 2. Mac., tome I, p. 122. 3. Rouen, tome I, p. 85; la Haye, tome I, p. 73; Perrin, r734, tome I, p, réô; id., I754, tome I, p. :75. _ 1 1 4. Grosboxs, p, 2.42. ··
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