Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/195

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" INTRODUCTION. I79 cc Il dit.... que c'étoit un remède que la nourriture; que c’étoît le seul qu’il soutînt, etc}. :»> Voilà certes un bien petit cliangemem dans les mots qui en a entraine un bien grand dans le sens, et bien peu heureux, ce nous semble. Fagon disant qu`il n’ap- prouvait qu°un seul remède, la nourriture, fait penser il certains docteurs, qui ont obtenu, il y :1 peu d`années encore, un grand succès de vogue, en proclamant, comme remèdes infaillibles à tous les maux, les aliments les plus substantiels et les vins les plus généreux. Mais au siècle de Louis XIV, on n`était pas encore si avancé; Fagon se contcntait cl'être raisonnable, et ne se croyait ' I D * Y I ° I sans doute pas obhge, pour reussir, d exagerer une idee juste, jusqifà la rendre fausse : il aurait eu horreur d'ê— tre extravagant. Dans la lettre du 25 mai 1680, Mme de Sévigné avait écrit: <« (Test aux parfaits qu’elle (la Providence) cause cette paix et cette soumission sans murmure?. >> Au lieu de : « sans murmure », le copiste du Gros- l;»ois° il mis: « sans murmurer », et, sur la loi de leur copie, les éditeurs ont introduit cette lecon dans le tcxte“', 1. Lettre y(3o·(VI, reg). Le passage est il la page 135, g° ligne en remontant. 2. Msc., tome V, p. 108. il 3. Grosbois, p. zoo, 4. Lettre S13 (VI, 411). Le passage est page 416, lignes 14 et 15 (note 28).