Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/211

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INTRODUCTION. :95 ment; je songe que vous aîmek cet air et que vous me prîerez quelque jour de le chanter avec M. de Grignan. Qu’î1 apprenne la contre-partie; c’est un air divin‘. >> On voit que Vorrei, — et non Vorey ni Vorei, -—- était, non pas un nom d’homme, mais le noni, ou plu- tôt le premier mot, d°un chant italien adressé par Mme de Sévigné sa fille : tout le mystère est éclairci. Mais comment se fait-il que Perrin, donnant l'un des passages, n’ait pas donné Feutre, le. premier en date, qui devait servir à éclaircir le second? Supprimant l°un, il devait supprimer llautre, ou les conserver tous deux. `Voiei l°explicati0n_, qui nous initiera de plus en plus dans le système et les procédés de cet éditeur, et nous dévoilera une des causestparticulièrès qui ont déterminé plusieurs de ses suppressions. ‘ ‘ · " et ‘ " ' Lepassage de lalettre du I2 juillet, à en juger par et notre manuscrit, devait être fort rnal écrit dans l`0rigi- nal; les mots italiens surtout devaient être illisibles. copiste a été obligé de les laisser en partie en blanc, et celui qui a pris soin de faire la eollation ne les a lui- même eertainement pas compris; il s’est borné 21 imi- ter les traits qu°il a cru distinguer : au lieu de : « Vor- rci scopririi », on a cru lire, et on a écrit : «iï/`crret scoprile », mots qui ne présentent aucun sens? Perrin, se trouvant, à son tour, en présence des mêmes difficultés, les a résolues en supprimant ce qu'il 1. Mae., tome IV, p. 364 et 365. Voyez dans notre recueil, à leur date, les parties inédites de la lettre. . 2. Tout ce que nous avons pu comprendre nous—même, ou