INTRODUCTIO.N. 9:15 occupa de si grandes charges a la cour, sous Henri ll, François II, Charles IX et Henri III, et de Catherine de Clermont, son epouse,·aïeux du célèbre coadjuteur, Paul de Gondi, plus tard cardinal de Retz et second archevêque de Paris, l'auteur des Mémoires ‘. La duchesse de Ventadour doit clone être déchargée d°une aventure qulon lui a prêtée sans preuves sulli— santes *, et dont la responsabilité doit retomber sur une autre. I. Voyez Pllîstoîra gérzéalogîqxœ Je la maison de Gondî, par Marx- A sieur de Corbinelli, gcntilhomrizc originaire dc .Florznce (Paris, 1705, ' 2 vol. in-40), tome II, p. 36 et suivantes, et p. Ing et suivantes. Parmi la nombreuse et brillante postérité d’Albert de Gomli et de Cathe- rine de Clermont se trouvaient : Pierre de Gondi, père du célèbre cardinal (Paul de Gondi); —- Charles de Gondi, pere de Henri de Gondi, qui fut.lu.i—même père de Marguerite—Franeoise de Gondi, qui épousa Louis de Cossé, duc de Brissac, et fut mère de Mar- guerite de Cossé, duchesse de Villeroi; —- et Françoise de Gondî, qui épousa le marquis de V assé, et fut mère de Marguerite de Vassé., qui épousa Charles cle Sévigné, père de Henri de Sévigné, Ie mari de Pillustre marquise, père â son tom cle Charles cle Sé- vigné et de Françoise-1\Iax·gL1ex·ite cle Sévigné, comtesse de Grignan. ïfouvrage de Corbînellî (Pami de Mme de Sévigné}, dont la fa- mille s’était alliée, paraît-il, la maison de Goncli, est confus et mal fait, mais uèeprécicux par les détails. 2, S’il fallait, au surplus, en croire Saint-Simon, ce ne serait pas, en effet, avec Charles de Sévigné, mais avec le cluc cle Ville- roi, avec le mari de Marguerite de Cossë, que la duchesse de Ven- tadour aurait entretenu un commerce de galanterîe, précisément, semble-t·il, à. Pépoque ou la duchesse de Villeroi accordait ses la- veurs au « pauvre baron »:, voyez Saint-Simon, Mémoires, tome IV, p. 25x : « .... son plus que trè.s—£1ztime ami (cle la duchesse de Ven- taclour), dès leur jeunesse, le maréchal de Villeroi, etc. »
