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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/245

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INTRODUCTION. 229 les autres lettres ou extraits publiés par eux ne vont pas au delà du 28 mars 1689. Le commerce épistolaire de Mme de Sévigné avec sa fille 11'avait pris fin cependant ni le 26 février ni le 26 avril 1690, mais seulement quatre années plus tard, comme le prouve la dernière pièce de notre recueil. En 1690, en eH`et, la correspondance s’était conti- nuée, sans interruption, jusqu`au mois d°octobre, épo- que ou Mme de Sévigné, alors en Bretagne, réalisant un projet longtemps méclité, se rendit à travers la France à Grignan, ou elle arriva le 24 ou le 25 octobre‘, après un voyage de plus de vingt jours, pendant lequel plusieurs lettres furent encore écrites par elle à sa fille? lnterrompu alors, et destiné, semblait-il, a ne plus revivre, car on s’était bien promis de ne plus se quit- ter, l°aimable commerce trouva, contre toute attente, une dernière occasion de renaître, ce qu'il lit aussitôt avec tout l`éclat et tout le charme accoutumés. Après un séjour cle quatorze mois en Provence, Mme de Sévigné était revenue en eH`ct à Paris, dans les derniers jours de décembre 1691 ; mais sa ülle l°a- vait accompagnée, et Mme de Grignan resta avec sa mère dans la capitale jusqu°en IOQÃ, °. C`est dans le cours de cette dernière année q¤°eut lieu la dernière 1. Conférez, dans ce recueil, la note 1: de la lettre :61 et les notes r et 3 de la lettre 162. i 2. Deux de ces lettres, qui étaient restées complétement incon- nues jusqu’à ce jour, et les seules qui se soient conservées, se trou- vent dans notre manuscrit: ce sont les lettres 162 et 163. du présent recueil. 3. Conférez la note 1 de la lettre 165. I