Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/333

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nn MADAME on savions. 3rg parle1·" selon ses desirswet selon ses desseins, sans faire T aucune attention, ni sur la vérité, ni sur la, vraisem- 74 blance, est très-bien observé ". Mais le marquis de · Bu0us‘ ne lui a-t-il rien répondu, quand il lui dit : lettre 26, fin du 3• alinéa}, elle disait déjà zi « Il (M. de Pompone) tiendra le parti de la justice : voilà de quoi l’on peut répondre en général. :> — La gratiiication dont il est question dans notre Ypassage est toujours la gratilîeation pour les gardes, que les évê— ques de Marseille et de Toulon n’avaient laissé admettre qu':} , titre de faveur exceptionnelle et de emesure transitoire , sans consé- guence pour ùzvenir; voyez la note 8 ci—dessous et la note IO de la lettre précédente. ——- Le chiffre de mille francs, indiqué ici avec précision, comme montant de la somme assignée au courrier chargé de porter â Paris les délibérations de l’Assemblée, prouve que DI. Pvîesnarcl s’est mépris, dans sa savante Notice (page my), en Sup- posant que le gouverneur prélevait, sur les frais de ce courrier, un ` bénéfice de quelque importance. On a vu plus haut, par Fexemple de M. Hippert et par celui de M. du Janet, que le courrier des États, nommé d'ordinaire sur la proposition du gouverneur, faisait à Pa. ris les affaires particulières de ce dernier, autant et plus que les affaires des Communautés, et cela suffit pour expliquer Pintérêt que M. de Grignan attachait à cette nomination, et Popposition que lui faisaient 5. cet égard ses adversaires. Voyez toutefois plus loin et conférer. la lettre xflo, 2** alinéa, et note 4. 4. Le prélat, Pévêque cle Marseille. -— Perrin, dans ses arrange- · ments, a substitué au pronom le le chiffre la Grëlc, dont se servait assez souvent Mme de Sévigné pour désigner Pévêque de Mar- seille, et a mis I « ce que vous dites au sujet de la Grële, etc. » 5. Cousin germain maternel du comte de Grignan, nommé en 1673 procureur du pays lioint, ou syndic, pour la noblesse, près l'Assemlxlée des Communautés de Provence. Les évêquesde Marseille et de Toulon s’étaient cl’abo1·cl très-vivement opposés à cette nomi- nation, à laquelle ils linîrent cependant par concourir eux-mêmes, pour se conformer aux intentions du Bui. Cest la fameuse affaire du syzzdicat, dont il est si souvent question, à cette époque, dans la correspondance. Voyez la note 2 de la lettre 357 (III, 3:4), le commencement des lettres 353 (III, 297), 362 (IH, 327) et 36g (III, 363), et, plus haut, dans ce recueil, les notes I5 et t6 de la lettre 22, et sur toute l’:d`faire, Walclxenaer, Mémoires, tome V, pages 48 et suivantes et page 402, la Notice, page rag, et princi- paiement, lhdbrégé des délibérations de l’A.¢.rcm6Iée générale des Com-