364 LETTRES INÉDITES ,675 doit avoir, comme vous savez, la clef de plusieurs, et, plus tôt que plus tard, on lui conseille de s'en servir. ' , · y · De cette Emmencc, Je m eu V8.1S tomber sur votre nourrice". Cest une furieuse créature, et toujours en colere : cela est cruel, ma bonne. Ces clous que vous me représentez, comme à l’autre", me paroissent bien mauvais. C°est du poison que du lait de cette chaleur, et uoi ue votre fille ne soit as un ar on il est Pa-— _ P _ É _ = cbeux cle lui donner une mauvaise sante pour toute sa vie : e’est lui ôter le seul bien qu’elle possédera en ce monde. Pour moi, je la renverrois, cette iaourrice, par la première 008381011, et _] aimerois mieux, —- hasarder la H vie pour hasarder la vie, ——- sevrer votre lille à un an'", comme les enfants des paysans, que de lui faire avaler cle la bile et du feu pendant vingt—deux ou vingt-trois mois zsongez-y, ma belle. Jehsuis bien fàchêe de vous avoir fait un si mauvais présent; vous savez comme Mme de Villars"' me la donna, et comme elle avoit bien nourri le marquis de Bellefondsw. Je crois que vous n’oubliez pas à lui mire prendre de la casse, et des bouillons cle gruau, puisqu`il y en a de bon à Grignan. . Je ne vous parlerai point de vos affaires, quoique cet article me tienne au cœur, comme vous pouvez ` II. Voyez plus haut la note 6. Il est inutile cle relever, autre- ment qu’en le soulignant, le jeu de mots qui sert ici de transition à Mme de Sévigné : nous ne savons s’i1 se trouve déjà ailleurs; mais nous ne cro ons as 'on le rencontre autre art dans la d ·Y P T1 P correspon ance. _ I2. Sans doute une remière nourrice de Pauline, u’on avait à Q U P I Q g du I‘CD.VO}·’€I' :1 PHISOD dll DIRUVHIS Cult de S3. S3Ilté· 13. Mme de Grignan était accoucliée le g septembre précédent; voyez plus haut la note 1.5, de la lettre 30. 15. Voyez plus haut la note I2 de la lettre rr. 15. Petit—neveu de la marquise de Villars (Marie Gigault cle Bellefonds); voyez la note II de la lettre 80 (I, 512).
