A DE MADAME on srêvtcus. ‘ 397 m'écriviezP lleme paroît pourtant qu’ils" ne sont pas H mal contents de vous, puisqtfils vous ont si bien servis en toutes choses, et pour la maison de ville, et pour Fassemblée de la noblesse ‘ : vous ne pouviez rien sou- haiter au delà de ce qu`ils ont lait. J ’ai plus tôt que vous i la joie de ces bons succès; d'Hacqucville me rend __ A . compte de tout : vous devez toujours croire qu`il est cause ou du moins qu`il contribue à tout ce qui vous ar-" »» rive de bon; car outre qu`il est vrai, c`est qu°il est bien aise d'être le centre de tout°. Il est certain qu’il vous a très-bien servis; j`envie son bonheur; vous voyez pour- ` tant que je n°y aurois contribué qu°en 'faisant avec lui les mêmes pas qu`il a Faits seul. Vous avez vu les pré- cautions qu'il prend pour vous empêcher de remercier M. de Pomponc, aimant mieux vous laisser dans Pigno- rance des services qu`il vous a rendus, que de faire —— ,_ valoir trop haut votre reconnoissance. J e comprends que notre amil craint les Fourbinss. Mme de Vins nfécrivit ` que c`ét0it avec déplaisir que son mari voyoit cela; que tous ces chagrins tomboient sur ses proches. Je pris ce A mot çle proches, et je le lis valoir en plus d`une manière, lui disant, quej`avois vu le temps que c`étoient Monsieur d'Arles et les Grignans; que j`en prenois à témoin le · · ~ · cœur de M. deVins°, s’il vouloit réfléchir un moment sur le passé; que je comprcnois cependant lort bien sa re- comuoissancepour le parti contraire; mais que pour elle, toute juste et toute raisonnable, elle clevoit tenir 4. H. de Pompone et M. d’Hacqueville. 5. Voyez la lettre précédente, notes 7 et S. . 6. Ce trait peint bien, ce nous semble, Pahbé d’Hacquevî.lle ; con- férez plus haut la note 3 de la lettre 3-6. 7. M. de Pompone. 8. Voyez. la lettre précédente, noie 3. g. M. de Vins était proche parent de M`. cle Grignan; voyez `Welckenner, tome V, page 346.
