Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/453

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J'ai écrit à Messieurs les archevêques’”·, selon vos desirs et dans mes sentiments; car rien n'est plus heureux pour vous que ce qu’ils font pour le pichon. Je suis ravie que sa taille se raccommode ; vous verrez qu`il sera bossu comme la belle Rochebonne ! Je vous remercie de vous souvenir de moi avec elle,' et de mes impertinences ; il est vrai que j’étois plus touchée du nez de M. Dupuy, que d'avoir vu le pont du Gard : j'aime votre souvenir et vos commémorations !

Le bel Abbé est parti sans me laisser le blane··signé de M. de Grignan, pour reeevoir la pension, quoiqu`il me l’eût prom1s”; je m'en vais lui écrite pour l’avoir ; car peubêtre ferons-nous quelque chose ou son absence. La pensée me vient de ne m’en point retourncr"°, que je . n°aie fait partir, vendredi, votre règlement",,remereiê,_ samedi, M. de Pompone, et retiré, si je puis, vos lettres de marquîsat : M. d'Hacqueville prendroit toutes ces peines ; mais j'aime à l'en soulager.

Vos raisonnements politiques sont tout pareils à ceux de Corbinelli ; nous avons quasi pensé et parlé comme vous, en nous promenant dans le petit jardin de M. de Coulanges. Ecrivez à ce petit homme 55 ; il a été désolé, et ses larmes et ses fatigues ont été extrêmes.

Il est mercredi au soir. La pauvre malade 56 est hors d’affaire, à moins d`une trahison que l’on ne doit pas prévoir.

51. L’archevêque d’Arles et son coadjuteur ; voyez la lettre précédente, note 5.

52. Le reproche n'était pas fondé ; voyez la lettre suivante, note xx.

53. À Livry.

54. Le règlement relatif à lïïsscmlmlée des Communautés et à ses rapports avec lc gouverneur; voyez la note ao ci—dessus, et plus bas la lettre Gr, notes 2 et 4.

55. Emmanuel de Coulanges.

56. Mme de Coulanges.