Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/55

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.NTBODUCTION. 39 mêmes dans la nouvelle découverte la plus éclatante confirmation. L°intérêt principal du rapport qui nous occupe, celui qui nous touche le plus et qui justifie les longs déve- loppements que nous avons donnés à ce sujet, a trait, ·—-· le lecteur l°a deviné sans doute, —- à la critique du texte des lettres de Mme de Sévigné, et à la conduite qui sera à tenir, à la règle qu’il conviendra d`observer, dans les nouvelles éditions à faire de ces lettres.` A Le Grosbois n`étant qu°une copie, et une copie nou- seulement trèsdncomplète, mais, il faut bien le dire, très-défectueuse de notre manuscrit, il ne devra en être tenu aucun compte, et les variantes qu°il peut offrir,-—— et il en offre beaucoup, '·—- 11`étant que des fautes plus ou moins grossières, dues à la négligence dignorants copistesi, devront sans hésitation être laissées à l°éeart. Et, en effet, parmi les lecons différentes des deux manuscrits, au nomlire de plus de `mille, que nous avons relevées, il n`_v en a pas, nous pouvons Yaflirmer, une seule de celles que fournit le Grosbois à laquelle on puisse raisonnablement accorder la préférence. serait donc sans utilité, et contraire à toute saine criti- que, de grossir les notes de variantes qui ne feraient que révéler les grossières méprises et les inepties de bout genre de copistes absolument illettrés et qui n'ont eu d`autre préoccupation que de terminer au plus vite 1. Nous disons des copines, pour être parfaitement exact : on distingue en effet, dans le Grosbois, deux écritures différentes, assez semblables entre elles, mais qui cependant ne peuvent être confondues.