Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/54

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

3S INTRODUCTION. et l`a rendu totalement iuintelligilnlü : on le trouvera rétabli dans notre recueil. L’ét1·oite parenté des deux manuscrits est donc bien pleinement démontrée, et personne, croyons-nous, nlnésitera à l'ad1nett1·e : le nouveau manuscrit est le père du Grosbois. Nous avons dit que ce point était très-important, et c`est pour ce motif que nous avons mis un soin tout particulier à le bien établir. Ifintérêt de ce rapport. ne consiste pas uniquement, -- . ni même principalement, à nos yeux, —-dans l`autorité` qu°acquicrt par là le nouveau manuscrit. Il est bien évident que Fautlienticité du Grosbois, c’est-à-dire sa sincérité, sa véracité, ··——qualités qui n°exclucnt pas les er- reurs et les 1néprises,—ayant été reconnue, ainsi qu°on l’a vuiplus linut. par M. Monmerqué, et plus tard par M. Adolphe Hegnier, et n°ayant pas trouvé, —-· ce qui était juste, -tle contradictcurs, Vautlienticité du nouveau · manuscrit, ce dernier étant la source du premier, semble par là même suffisamment démontrée. Mais cette au- thenticité, sur laquelle nous nous étendrons plus loin, et dont nous tâcherons de bien préciser les caractères, ` l°étendue et le degré, résulte d°un ensemble de preuves telles, que, pour l’établir, nous 11`aurons besoin, —-· sans d°ailletu·s en méconnaître le grantl prix, — d`invoqucr, qu`à titre secondaire, les témoignages déjà émis en fa- veur du Grosbois, téinoignages qui trouveront eux- 1. Les éditeurs eux-mêmes Pont reconnu; voyez la note 61 de la lettre imprimée ('V I, II3), et comparez au texte de cette der- nière le fragment restitué inséré, â sa date, dans notre recueil.