Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sr . 80 INTRODUCTION. quel qu‘en soit le degré. Dans ce sens, le texte est au— tlientique du moment que les lettres ne sont pas sup- posées et que le fond tout au moins en est vrai. Mais l°autl1enticité est plus ou moins pure, selon que la re- production est plus ou moins fidèle et plus ou moins complete. Les questions que soulève Pautbenticité du nouveau manuscrit sont donc celles de savoir, si les pièces qu’il contient sont vraies et non supposées, si elles sont une image fidèle des originaux, et si elles en sont une image M complète. A Sur le premier point, sur Tautbenticité générale du manuscrit, aucun doute n'est possible. Non-seulement le manuscrit est ancien, non-seulement par son origine et par la manière dont il a été fait il exclut toute idée de fmucle, de supposition, mais son contenu par lui- même en repousse absolument la possibilité. Les pièces de ce recueil forment, en effet, un tout si parfaitement = uni, les parties inédites se lient si intimement aux par· ties déjà publiées, que pour nier llauthenticité des pre- mières il faudrait de toute nécessité nier en même temps Yauthenticité des secondes, ce qui amènerait à nier Yautlienticité de la correspondance tout entière. Il; serait donc superflu d'insister davantage sur ce point, ¢l’autant plus que ce que nous dirons tout à l'heure sur ies deux autres fournira à l’égard du premier toutes les preuves complémentaires désirables. Mais le nouveau manuscrit reproduit-il fidèlement et complétement les originaux? Quelques explications précises sont indispensablesà cet égard pour compléter