INTRODUCTION. et 81 les renseignements de toute sorte que nous avons déja donnés : elles sont nécessaires pour qu'on puisse se for- mer une idée vraiment juste, —- ni exagérée ni amoin- drie, -— de notre copie. Deux moyens peuvent servir à éclaircir la question : Le premier consiste à comparer le texte ·du petit nombre de lettres originales qui se sont conservées avec le texte d.u nouveau manuscrit et avec celui des autres sources que nous possédons, partout ou cette compa- . raison est possible; le second, a comparer, pour les lettres dont les originaux se sont perdus, c’est-à-dire pour la presque totalité, le texte des diverses impres-· sions avec celui du manuscrit. ` Il ne s`est conservé, ou du moins on ne connaît, de la correspondance de Mme de Sévigné avec sa ülle,— en y comprenant la lettre à l`abbé d°Hacqucvil.le, dont A il a été déjà plusieurs fois parlé‘, — que vingt-cinq lettres autographes et six billets aussi de la main de Mme de Sévigné: en tout, trente et une pièces origi- nales. " Parmi les vingt-cinq lettres : Une, —- une seulement! -- figure a la Fois dans les éditions de Rouen et de la Haye et dans les deux edi- - tions auxquelles le chevalier de Perrin a donné ses
- soins
- elle a été publiée pour la première Pois d`après »
l'original, en 1826, par M. Monmerqué’; 1. Voyez plus haut, p. 25, ct p. 28, note 1. 2. Lettre écrits par madame de Sévigné à madame de Grignan, le
à BI juin, 1671, rétablie pour la première fois düzprès le manuscrit auto-
_ gray/te.Paris, Blaise, :826, in—8°, xv ct 2C pages. - M. Monmcrqué Miam nn Sxîv. Lim:. min. 1 D 5
