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Page:Sacher-Masoch - Les Prussiens d’aujourd’hui, 1877.djvu/204

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XII

UN HEUREUX DÉBUT

Chaque jour, régulièrement, Marie avait dû entendre de la bouche de madame Peneke les mêmes remontrances sérieuses. « Il faut que tu travailles, » lui disait le matin la revendeuse pendant que, en camisole de nuit fripée, elle déroulait ses papillotes devant un petit miroir dont l’étain était tombé par places. « Il faut que tu travailles » était son dessert au dîner. « Il faut que tu travailles » redevenait la prière du soir, avant d’aller se coucher.

La belle jeune fille en arriva donc à s’habituer à cette idée et essaya de faire quelque chose.

Dans la matinée, on pouvait la voir assise auprès de la fenêtre de la boutique, arrangeant à l’aiguille les objets que madame Peneke avait achetés. L’après midi, lorsque la revendeuse était en ville à vendre ou à acheter aux dames, Marie recevait