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Page:Sacher-Masoch - Les Prussiens d’aujourd’hui, 1877.djvu/632

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LES PRUSSIENS D’AUJOURD’HUI

temporains de Beethoven lui reprochaient de ne composer de la musique aussi peu musicale que parce qu’il était sourd.

— Une voiture attelée de chevaux isabelle, s’écriait au même instant Gansélès, dans la pièce à côté. Qui cela peut-il être ?

— Qui cela peut être ? répondait M. Pfefferman ; personne autre que l’ambassadeur espagnol.

Au même moment, le baron Keith entrait avec son élégante désinvolture et disait :

— Le chemin de fer de l’Est ne veut pas se laisser intimider. Il nous refuse le permis.

— Ah ! fit Plant se redressant et agitant ses lunettes. Envoyez-moi Pfefferman.

Pfefferman entra, en habit noir râpé, la plume derrière l’oreille, les mains dans les poches.

— Écrivez un article contre le chemin de fer de l’Est.

— Avec de la forme ou sans forme ? en insinuant ou bien carrément ?

— Sans forme et clairement.

Pfefferman fit un signe de tête et sortit.

— C’est donc là l’indépendance que tu dois faire briller ? demanda Andor avec un sourire de mépris. Quel nom donnes-tu à cette manière de tromper l’opinion publique ?

— Affaires.