Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/16

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Avis de l’éditeur.

servi pour peindre le vice ne manqueront pas de le faire détester ; il est difficile de le mettre en scène sous une plus effroyable phisionomie. De l’assemblage de tant de différens caractères, sans cesse aux prises les uns avec les autres, devaient résulter des aventures inouies ; aussi pouvons-nous assurer qu’aucune anecdoctes réelles…, qu’aucun mémoires, qu’aucun romans, n’en contient de plus singulières, et nulle part, sans doute, on ne verra l’intérêt croître, et se soutenir, avec autant d’adresse et de chaleur. Ceux qui aiment les voyages trouveront à se satisfaire, et l’on peut les assurer que rien n’est exact comme