Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/164

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Au moment du départ de ma lettre.


Sophie va mieux, Aline est, fatiguée ; elle a eu hier un peu de migraine, on a obtenu d’elle d’aller se coucher : Eugénie lui a promis de veiller Sophie comme elle même. Madame de Blamont est agitée ; c’est madame de Senneval et moi qui tenons la maison et qui vaquons à tout. — Aline ne veut pas que je cachette sans te prouver par deux lignes que son indisposition n’est rien.

Aline à Valcour.


P. S. Que d’événemens !… Que de soupçons !… Que de conjectures !… Ah ! si le ciel, a choisi cette manière pour nous éclairer, il ne laissera pas son ouvrage imparfait ! Puisse tout ceci tourner à notre bonheur, sans troubler celui de l’être à qui je dois le jour. Son repos m’est plus