Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/165

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cher que ma satisfaction même, et je ne dois jamais cesser de le respecter. Adieu, soyez tranquille, écrivez-nous, et comptez sur la tendresse de votre Aline, elle sera toujours inexprimable.

LETTRE DIX-HUITIÈME.


Le même au même.


Vertfeuil, ce 3 septembre.



Aline est tout-à-fait bien aujourd’hui, elle jouit du calme de son amie. — Du bonheur que lui fit éprouver, hier, la visite, de son Isabeau. Dominic était revenu le premier du mois, et ayant trouvé sa malade dans le meilleur état, il ne crut nul inconvénient à lui laisser le plaisir d’embrasser sa nourrice. On a donc envoyé hier une voiture au curé de Berceuil, avec invitation à lui d’amener Isabeau, et comme