Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/203

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fermer Rose ; ainsi qu’il l’en avait toujours menacée, s’il l’y contraignait par défaut de conduite. Voilà, mon ami, tout ce qu’il a été possible d’apprendre sur cette partie… Venons au reste.

Plus de doute, mon cher Valcour, sur l’existence de nos deux inconnus ; la Dubois, trompée par Saint-Paul, ne sachant à qui elle parlait, a dit, à madame de Blamont : « Celui qui se fait appeller Delcour, madame, est le président de Blamont, qui a une des femmes les plus aimables de Paris ; l’autre est un monsieur d’Olbourg, financier riche à million, son ami depuis trente ans, et auquel il va donner sa fille en mariage » : ces messieurs ont d’abord vécu, a continué notre duégne, avec deux courtisannes fameuses, dont madame a pu entendre parler : les Valville ?… Oui madame, deux sœurs, l’un avoit l’aînée, l’autre la cadette ; ils ont eu presque en même-tems, chacun une fille de leur maîtresse ; mais celle de monsieur Blamont mourut au bout de huit jours ; le président