Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/246

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c’est ce qu’on ne verra jamais… puis s’adressant à moi, Déterville, a-t-il ajouté, faites retirer les jeunes personnes, je vous prie, revenez ensuite, j’expliquerai l’énigme, mais je ne le veux que devant ces deux dames et vous. Sophie désolée, Aline et Eugénie ont passé dans l’appartement de madame de Blamont, et sitôt que j’ai reparu, le président nous ayant prié de nous asseoir et de l’entendre, nous a dit que, jamais cette Sophie ne lui avait appartenu par aucuns nœuds, que l’idée de cette alliance était absurde ; il est convenu de l’enfant qu’il avait eu de la Valville, convenu du désir qu’il avait formé d’en substituer un autre à celui-là, pour se conserver les droits que leur perfide convention lui donnait sur la fille naturelle de son ami ; il a ajouté que la mort très-effective de sa fille Claire, l’ayant attiré au Pré-Saint-Gervais, où elle était en nourrice, après avoir rendu les derniers devoirs à cette petite fille, il avait imaginé de s’arranger là, de quelque joli