Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/270

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maison où gnia pu d’homme, es zun cor sans ame ; jarni, edpui quel mian zé mort, jen fson pu rian. Le curé. Vous rappelez-vous, Claudine, d’avoir nourri trois semaines, il y a seize ans, une petite fille nommée Claire, appartenant à monsieur le président de Blamont ? Claudine. Oui da, j’men souvian, a mouru dcoliques la pau enfant ; al était gentille comme tout pardiu, on vous paya un service comm’ si c’eut été l’enfant d’un prince, et vous l’enterrâtes là dans vot aglise, tout fin dret dla chapelle dla Viarge, y m’en souvient comme d’hier. Le curé. Savez vous, ce qu’on dit Claudine ? Claudine. è qué qu’on dit monseu l’curé ? Le curé. On prétend que cet enfant-là n’est pas mort. Claudine. Pardine y s’peui bin qu’a soit rasucité ; not seigneur l’a bin été, n’gnia rien d’impossible à Dieu. Le curé. Non, ce n’est pas là ce que je veux dire ; on vous soupçonne de quelque supercherie. Claudine. — Moi ? eh queuque j’aurions donc gagné à cela, mais