Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/324

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dus à celui qui m’y plaça. Adieu, mon ami, ma tête s’attriste ; je ne veux pas vous ennuyer. Nos aventures…… la saison qui s’avance, tout cela dérange un peu et notre plan de vie et nos promenades ;… oh ! combien voilà de tems que je ne vous ai vu !… Près de sept mois, si vous voulez je vous dirai de même en jours, en heures et en minutes ; ces affreux intervalles sont mis par moi au rang des instans où je ne vis pas… Ah ! si l’on retranchait ainsi de sa vie tous ceux où nul plaisir ne doit naître pour nous ; vivrait-on en tout plus de quatre ans ?