Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/334

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mon amour !… ne cherchez pas sur-tout à me calmer par des raisons, mon cœur n’écoute plus que le sentiment qui l’entraîne, si vous ne le satisfaites pas Aline, vous allez le réduire au désespoir…, et vous n’échaperez pas à vos remords… Votre excès de rigueur aura fait deux malheureux, sans que quelques bienséances où vous aurez inutilement sacrifié, vous donnent une vertu de plus.


LETTRE XXXIII.


Madame de Blamont à Valcour.


Vertfeuil, ce 12 novembre.



Oui, c’est moi qui réponds ; votre Aline est trop faible pour s’en charger, vous la faites pleurer…; vous me faites du chagrin, vous vous en faites à vous-même, et