Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/98

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d’un mois serait encore amoureux de sa femme… Oh que je hais ce ton ! Oh que je vous haïrais, je crois, vous même, si vous n’étiez pas encore amoureux de la vôtre au bout de vingt ans. Adieu, tenez-nous parole, soyez sage, et tout ira bien.


LETTRE TREIZIÈME.


Aline à Valcour.


Vertfeuille ce 6 Août.



Le comte vient de nous quitter, nous allons reprendre notre ancienne vie, il était devenu nécessaire de l’interrompre. Monsieur Debaulé se promène peu, et malgré ses instances pour ne pas nous déranger, nous avons dû lui tenir compagnie ; que ce début ne vous alarme point. Encore une fois les courses n’ont rien de dangereux, croyez