Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 3, 1795.djvu/197

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cevions que de nos fenêtres ; il sentit donc facilement qu’il était tout simple que j’eusse envie de l’admirer… Ce n’est pas tout, lui dis-je, quand cette première clause fut acceptée, il faut que ma compagne y soit ; ô grand empereur, tu verras de quel puissant effet est une seconde femme dans les plaisirs singuliers que je t’ai promis ! Des cris de joie furent sa réponse, j’étais bien sûre de l’enchaîner, plus solidement en irritant sa tête, qu’en séduisant son cœur, il fut toute la journée dans un tel enthousiasme des nouveaux plaisirs que je lui promettais, que suivant son usage, en pareille circonstance, il se plongea toute la journée dans des débauches préliminaires que je tolérai d’autant mieux que j’étais sûre qu’elles affoibliraient sa raison et ses forces.

Un peu avant de nous acheminer au rendez-vous, il me pria de lui permettre de mener avec nous quelques-unes de ses femmes, pour être témoins des recherches que j’allais lui apprendre, et leur faire