relevant, espérez tout de la bonté du ciel… Je vais agir, et j’irai vous rendre réponse moi-même demain matin de mes travaux… Monsieur, lui dit effrontément Clémentine, tout celà est bel et bon, mais je vous dis encore une fois, que nous n’avons pas une raix pour nous sustenter ce soir[1], prêtez-nous au moins une portugaise, puisque vous êtes si dévot, vous devez aimer à faire de bonnes œuvres, le ciel que l’on sert bien mieux ainsi, que par des patenôtres, vous en récompensera infailliblement. Je ne prête jamais d’argent, dit l’honnête commissaire, cependant continua-t-il, en replaçant sa main sur le sein de ma compagne, à cause de vous et de cette chère enfant, poursuivit-il, en voulant me traiter comme Clémentine… Oui, à cause de vous deux, qui m’inspirez une véritable compassion. La voilà cette demie portugaise que vous désirez[2]. Mais
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