Aller au contenu

Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 3, 1795.djvu/471

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’un sentiment dont les suites m’eussent été plus cruelles que la mort. Quoi qu’il en fût, je pouvais au moins me tirer d’affaire bien plus facilement, n’ayant à craindre que cette sorte de danger, qu’exposée à ceux dont les apprêts me faisaient frémir.

On nous fit mettre d’abord à genoux toutes les trois autour de la table, et dans cette posture, l’inquisiteur nous demanda, d’où vient que nous avions profané les sacremens de l’église ? — Nous répondîmes que cela ne nous était jamais arrivé. Sur cela le grand vicaire prit la parole et dit, —  qu’il était

    Cimas esso mat echores comone tenegis verguenca, ni honoraque despues de aver Gozado las mugueres y Donzellas que entran en vuestro poder despudes de avertas Gozado las Entregays at Fuego o impios péores que los viejos de Suzanna.
    Voyez la seconde partie du tome II de l’histoire des Cérémonies religieuses des peuples du monde, et l’histoire des Inquisitions.