Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/114

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président part seul et Dolbourg ne doit pas même bouger de Paris… À quel propos cette visite… Malheureuse Sophie, les titres que l’on te croit te garantiront ils des fureurs de ce débauché ? Ne se repend-il pas de t’avoir respectée comme maîtresse de Dolbourg, et ces liens ont-ils brisés l’idée du crime. — (Heureusement imaginaire.) — Ne va-t-elle pas enflammer sa perfide imagination ?……

Il faut que je vous parle de mon Aline, ma tête a besoin de se reposer sur la vertu, en venant d’être obligé de concevoir le crime… Elle vous embrasse ; elle est un peu tourmentée…… Elle ne sait pourtant rien de votre scène,… mais elle apperçoit, comme sa mère, du louche dans tout ceci… Consolée de vous voir un instant toutes les semaines, il lui déplaît d’être obligée d’y renoncer ; elle vous exhorte néanmoins au même courage qu’elle, et nous vous embrassons toutes les deux.