Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/151

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taquant l’ennemi d’un côté, je saurai l’affoiblir de l’autre ; et peut-être en revenant de conclure une bonne opération, en trouverons-nous une meilleure de faite ; qu’aucun plaisir sur-tout ne te fasse négliger nos affaires essentielles, entraîné par l’histoire du moment, je crains toujours que tu ne manques, quand il s’agit de travailler ; César, infiniment plus aimable mais beaucoup moins volage que toi, quittait tout pour une bataille. Adieu.


LETTRE LIII.


Déterville à Valcour.


Ce 13 février.



J’ai été deux fois chez toi ce matin, sans te trouver, mon cher Valcour. Je prends donc le parti de laisser une lettre à