Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/178

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voulu questioner sur le reste ; le voyage à Blamont, qu’on ne m’avait point caché, autorisait mes demandes… On m’a répondu que Sophie était partie, qu’on la mettrait dans un couvent en Alsace, où elle serait d’autant mieux que Dolbourg la recommanderait chaudement à la prieure dont il était parent ; voilà donc mes incertitudes qui renaissent, la fille vue sur la route de Lorraine, peut très-bien être celle qui va en Alsace, d’un autre côté, on paraît sûr que ce n’est point elle ; je n’ai nulle raison de douter de l’exactitude des soins de l’homme qui me sert… Ah, si c’était Sophie ne m’aurait-elle pas écrit… Au milieu de ce trouble, j’ai osé redoubler mes demandes… À qui avez-vous confié cette jeune personne, ais-je dit, au président ?… à un homme sûr, m’a-t-il répondu,… nous désirions une femme, cela eut été plus honnête, mais il ne s’en est point présenté qui valussent l’homme fidèle entre les mains duquel nous l’avons placé ; — Oh monsieur ! pardonnez mes questions,…