Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/245

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je le pourrais, Dijon d’où je t’écris ;… que je quitterai bientôt également pour sortir enfin de France, et mériter par l’exacte exécution des ordres qui me sont donnés, l’estime et la confiance des deux sincères amies qui ont bien voulu me les prescrire ; adieu, voilà une lettre bien longue et des détails bien déchirans, mais on calme ses maux en les versant dans le sein d’un ami. Presse-toi d’aller voir ces deux objets de ma tendresse ; instruis-moi de leur sort ;… entretiens-les de moi ;… rapporte-moi jusqu’à leurs moindres pensées, et songe que les véritables soins de l’amitié sont de servir l’amour au désespoir.