Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/369

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qu’elle a eu de moi jusqu’au dernier moment.

Adieu, monsieur, souvenez-vous quelquefois d’Aline, vous n’eutes jamais une meilleure ni une plus sincère amie.


LETTRE LXX.


Aline aux mânes de sa mère.


Au château de Blamont, ce 29 avril.



Oh vous qui me donnâtes le jour !… vous dont je baise les dépouilles mortelles en traçant ces derniers caractères… Ombre chérie que je vois,… que j’entends et qui m’inspires le courage de me rejoindre à vous ; dans peu d’heures nous serons réunies… En paix dans le sein maternel, les crimes et les cruautés des hommes ne pourront plus atteindre votre