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LE M… PUNI
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jouir sans conséquence des plaisirs de la volupté, trouvaient chez lui un certain nombre d’associés prêts à les satisfaire, et jamais rien ne résultait de ces intrigues momentanées, dont une femme ne recueillait que les fleurs sans courir aucun risque des épines qui n’accompagnent que trop ces arrangements, quand ils prennent la tournure publique d’un commerce réglé. La femme ou la demoiselle revoyait le lendemain dans le monde l’homme avec lequel elle avait eu affaire la veille, sans avoir l’air de le connaître et sans que celui-ci parût la distinguer des autres femmes, moyennant quoi point de jalousie dans les ménages, point de pères irrités, point de séparation, point de couvent, en un mot aucune des suites funestes qu’entraînent ces sortes d’affaires. Il était difficile de rien trouver de plus commode, et ce plan sans doute serait dangereux à offrir de nos jours ; il serait incontestablement à craindre que son exposé n’éveillât l’idée de le remettre en vigueur dans un siècle où la dépravation des deux sexes a franchi toutes les bornes connues, si nous ne placions en même temps l’aventure cruelle qui devint la punition de celui qui l’avait inventé.

M. de Savari, auteur et exécuteur du projet, restreint, quoique à son aise, à un seul valet et à